On comprend pourquoi la droite était "complexée"
Une fois de plus ils vont dire que c'est "sorti du contexte", et autres défenses minables... Depuis des mois, les politiques de droite ne cessent plus de "déraper".
Cette fois c'est Gérard Longuet, ci-devant président du groupe UMP au sénat, également ancien militant fasciste, qui - après des propos montrant son ignorance et son homophobie (l'homosexualité serait selon lui une "forme nouvelle de sexualité", allez dire ça à Aristote, Platon et Jules César !) - a tenu des propos racistes : Malek Boutih ne ferait pas partie du "corps français" ; il préfèrerait quelqu'un de "la vieille bourgeoisie protestante" (on notera le discours typique de la droite raciste et antisémite d'il y a un siècle : contre les classes populaires, et contre tous les non-chrétiens - c'est sur ces "arguments" que la droite critiquait l'accession du socialiste Léon Blum au pouvoir).
Ce n'est là qu'une nouvelle manifestation de cette droite qui "a de la bouillie dans la tête", comme l'a très justement écrit Daniel Schneidermann. Le "racisme à répétition" de Brice Hortefeux n'est plus à prouver. On se souvient que Nadine Morano
avait également "dérapé" lors d'une réunion sur "l'identité nationale"
tenue à Charmes en hommage à Maurice Barrès, écrivain d'extrême droite
et antisémite notoire.
On comprend pourquoi la droite était "complexée" : quand ils se
lâchent, on n'entend plus que des préjugés ridicules, qui montrent la
nullité de leur "pensée". Il y a, certes, largement de quoi être
complexé quand on est des crétins d'un tel niveau.
Après des propos inacceptables, Georges Frêche a été exclu du PS en 2007. L'UMP se doit maintenant de faire de même pour Gérard Longuet.